~ Une rencontre frappante entre un lycan et un vampire~ [ PV Tuomas]

Il allait suivre Vénus sans faire d’histoire, de toute façon, il n’en avait absolument pas le courage en cet instant. En plus il avait tellement faim. Des fois il regrettait d’être un lycan juste pour ça. Il avait la dalle en permanence. Non mais c’était chiant à force. Bon quoi que là, il y avait une raison, il avait rendu tout ce qu’il avait avalé quelques minutes avant son départ donc c’était un peu normal qu’il ressente la faim.

Quand il eut fini de préparer ses affaires, il attendit Vénus à dire vrai, il avait bien rigolé de ce qu’il avait vue. La starlette avait prit de la farine et un torchon. Bon jusque là Tuomas c’était demandé, ce qu’il pouvait bien faire avec ça, mais au pire, il ne s’en inquiéta pas plus que ça se disant que peut être chez lui il n’avait plus de farine et de torchons ? Non c’était complètement con. Donc il attendit patiemment de voir ce qu’il allait faire avec le torchon et il faillit s’étouffer de rire en le voyant faire. La star c’était enfariné le visage et… ah non… Tuomas dut se faire violence pour ne pas rire comme un dératé. Non sérieux ça en valait le détour. Bon en même temps ça se comprenait, vue que c’était une star, il n’avait pas besoin de se faire agresser dans la rue par un fan, ou des personnes lui voulant du mal. De ce fait, ça calma tout de suite l’hilarité du lycan qui ferma sa porte à clef. Et quand il regarda Vénus à nouveau, avec ses lunettes de soleil, il ne put résister plus longtemps et rit un bon coup.

-tu es magnifique comme ça.

Il se calma une fois arrivé dans la rue. Vénus marchait d’un pas rapide et assuré tandis que Tuomas se sentait de plus en plus mal quant à lui. Il avait peine à suivre la cadence, parfois s’arrêtant puis reprenant sa marche. Vanity Kingdom… il ne savait pas vraiment où ça se trouvait, puisqu’il n’avait jamais prit la peine d’y aller, mais il espérait que ce n’était pas loin, parce qu’il ne tiendrai pas une trop longue distance, même si en tant que lycan, il avait une endurance hors du commun. Mais là ça lui paraissait tout bonnement impossible. Il était déjà essoufflé et sentait des fourmillements dans ses membres qu’il s’évertuait à bouger bêtement se croyant proie à un quelconque engourdissement ce qui était loin d’être le cas. Alors qu’il pensait à bien d’autre chose, Vénus le tira de ses pensées en lui posant une question tout à fait pertinente. Il leva la tête vers le ciel qui était déjà sombre tandis que la lune se pavanait fièrement, semblant narguer le lycan, qui au fond de lui ne la supportait pas.

-On ferai mieux de se dépêcher de rentrer.

La panique commença à l’envahir. Il avait repousser ce moment bien longtemps ne voulant absolument pas revivre cette expérience douloureuse. En même temps, il fallait dire qu’en tout il n’avait muté qu’une fois et s’était imprévue, pour le reste du temps, il avait été voir quelqu’un sous les directives de son frère, qui lui avait donné de quoi rester sous sa forme humaine même sous les soirs de pleine lune, seulement pour que cela marche, il fallait qu’il le prenne la journée et qu’il reste chez lui le soir, en somme il comatait et tout ses sens étaient engourdis de sorte qu’il ne détecte rien qui puisse éveiller en lui son coté animal. Sauf qu’en ce jour, il avait été distrait par la présence de la starlette et en avait oublié ce qu’il devait faire. Il savait que rentré ne lui serait pas d’une grande utilité. Mais il serai quelque peu rassuré, même si il savait qu’il était fort probable que sur la route il perde la raison.

Tuomas était complètement en panique et c’était le cas de le dire. Vénus marchait et parfois, le lycan avait du mal à le voir, à savoir dans quelle direction il allait. Heureusement que celui-ci s’arrêtait à intervalle régulier comme ça le lycan s’empressait de le rejoindre. Ses oreilles commencèrent à siffler désagréablement, sous le stress, sa respiration se faisait irrégulière presque saccadé, mais au fur et à mesure sa respiration se transformait en un grognement sourd, rauque et bestiale. Son sac sur le dos, il ne tenait presque plus mais faisait son possible pour ne pas se laisser emporter, du moins pas maintenant. Parce qu’il savait que ça devait arrivé.